Fighting Guys
La sauvagerie et la soumission sont les faces cachées de l’homme. Une part d’ombre que l’artiste Christopher Elliot entreprend d’étudier depuis quelques années de manière anatomique. S’offrant au spectateur sur fond noir et blanc, des scènes peintes dévoilent des groupes d’individus tantôt en pleine discussion, tantôt attroupés tels des moutons ou au cœur d’une bagarre. Des situations explicites ou marquées par une ambiguïté, se jouant des rapports de forces mis en place. Inspiration prise aux sculptures du Norvégien Gustav Vigeland. L’étude du corps entremêlés se focalise sur les figures et les mains, dont la finesse du trait crée une véritable déferlante de sensations, Oscillant entre rage et inquiétude, avec une prégnance telle qu’une gêne se fait sentir.
La lumière est travaillée en profondeur afin
de ramener au premier plan l’expression des masses, témoignage d’un désordre humain.
Between savagery and submission we find the gamme of the human drama. For several years Christopher Elliot has been anatomically interested in studying large groups impossibly entwined with eachother. Entwined bodies in crushing proximity thrashing and struggling within a violent, dystopian dance. In situations from the obviously agressive to markedly ambiguous bringing up questions of the utility of agression and the price of passivity. Elliot, inspired from the works of Norwegien sculptor Gustav Vigeland as well as Francisco Goya's and Caravagio's paintings, unleashes a writhing wave of human sensation. These are studies abruptly addressing the human condition within a fascinating anatomic woven lattice concentrating on faces and hands. The works ocillate between rage and fear pregnant with emotional upset. Light and structure predominate the herd expression and bears witness to chaotic human disorder...
